Dotés d’un couple processeur-circuit graphique performant, ces portables répondent aux besoins de puissance des jeux vidéo les plus récents.
Le jeu vidéo, ces quatre portables étiquetés « gamer » en font leur affaire. Les activités ludiques réclament en effet une importante puissance de calcul, dont ces modèles regorgent : ils sont typiquement armés d’un processeur Intel Core i7, de dernière génération (Sandy Bridge) ou de la précédente (Clarksfield), de 4 Go de mémoire au minimum et d’un circuit graphique plutôt musclé… Hormis quelques titres très exigeants qui imposent de sacrifier des effets visuels, la plupart des jeux récents s’affichent avec fluidité, bien au-delà de la barre symbolique des 30 images par seconde. Les disparités entre les différents modèles sont légères.
Légèreté et autonomie en mode mineur
C’est un premier critère de choix, le deuxième étant plus visible et lié au gabarit des portables, la taille de l’écran variant de 15,6 à 18 pouces. Il va de soi qu’un modèle 15 pouces sera un peu plus facile à ranger et à emporter, afin de boucler une partie en n’importe quel point de la planète. Mais attention, leur poids n’est pas favorable à ce genre de mobilité : ce sont des machines souvent suréquipées, dotées fréquemment de deux disques durs, qui pèsent 3,5 kg au bas mot ! Qu’on se le dise, la légèreté n’était pas du tout la priorité des fabricants. L’autonomie, non plus d’ailleurs… Avec près de 3 heures au compteur, le modèle de MSI s’en sort plutôt bien. Celui de Toshiba, en revanche, s’épuise endeux fois moins de temps. Un score qui est compréhensible à la vue de sa consommation très élevée.
Mais en vérité, son écran de 18 pouces le voue principalement à un usage sédentaire. Cette taille a également un impact sur la définition, mais pas au sens propre : ce sont les modèles de 15 pouces qui sont équipés d’une dalle Full HD de 1 920 x 1 080 pixels, les autres se contentant d’une définition de 1 600 x 900 pixels ou équivalente. Cet affichage de haute précision est bienvenu pour le jeu vidéo ou le multimédia (le GT680R de MSI étant assorti d’un lecteur blu-ray), il l’est un peu moins pour la bureautique. À méditer si le portable en question ne se range pas uniquement à la cause du divertissement, et si vous le destinez à des tâches multiples.
Comment nous avons testé
Les performances
Tous les portables sont passés à la moulinette de PC Mark Vantage et de 3D Mark 2006. Le premier permet de jauger les performances des principaux composants de base du portable, à savoir le processeur, la mémoire et le disque dur. L’utilitaire 3D Mark 2006 mesure, pour sa part, la vitesse de la carte graphique, essentielle pour le jeu vidéo.
L’ autonomie
Elle est évaluée par le logiciel BatteryMon, Wifi activé, une vidéo Divx tournant en boucle. Les meilleurs modèles s’en tirent avec une autonomie de près de 3 heures, ce qui est honorable étant donné leur vocation plutôt sédentaire. Il faut toutefois considérer que c’est une limite haute, le jeu vidéo étant une activité plus gloutonne.
L’ergonomie
La taille et la définition de l’écran, la qualité du clavier, la sensibilité du touchpad, la présence ou non de touches dédiées au jeu et au multimédia, le nombre et la position des connecteurs sont autant d’éléments qui influent sur la prise en main et la facilité d’utilisation du portable. Pour un usage nomade, le poids est un critère de choix.
MSIGT680R-080FR
Caractéristiques
Core i7-2630QM, 8 Go DDR3, DD 2 x 750 Go, GeForce GTX460M, lecteur BD/graveur DVD, écran 15,6’, 3,5 kg.
Medion X6811
Caractéristiques
Core i7-740QM, 6 Go DDR3, SSD 128 Go + DD 500 Go, GeForce GTX460M, graveur DVD, écran 15,6’, 3,5 kg
HP Pavilion dv7-6097
Caractéristiques
Core i7-2630QM, 8 Go DDR3, DD 2 x 750 Go, Radeon HD6770M, lecteur BD/graveurDVD, écran 17,3’ ,3,4 kg
Toshiba Qosmio X500
Caractéristiques
Core i7-740QM, 4 Go DDR3, DD 1 To, graveur BD, GeForce GTX460M,
écran 18,4’, 3,9 kg
Bonus
D’un circuit à l’autre
Deux des quatre modèles testés ci-contre exploitent les nouveaux processeurs Sandy Bridge d’Intel, qui ont la particularité d’intégrer un circuit graphique. Celui-ci s’ajoute au circuit graphique standard, développé par ATI ou nVidia : il est moins puissant, donc plus économe. MSI a pris la décision de ne pas en tirer partie, et le GT680R, privé de la technologie Optimus, se repose exclusivement sur le circuit nVidia. Une touche permet juste d’augmenter sa fréquence de 5 %. Sur le portable de HP, au contraire, le circuit Intel et le circuit ATI se relaient en fonction de la charge. Pour le jeu vidéo, c’est le Radeon HD6770M, plus performant, qui s’occupe de tout.